La dette immobilière commerciale a atteint 929 milliards d'euros cette année, devrais-je m'inquiéter pour mes finances ?
Commentaires (17)
C'est vrai que le montant est impressionnant... Difficile de dire avec certitude les effets directs sur nos finances personnelles. J'imagine que si les banques se retrouvent trop exposées, ça pourrait indirectement crisper le marché du crédit. Mais bon, il y a tellement de facteurs en jeu, c'est pas facile de faire des prédictions.
Merci pour ton avis Svensson, j'ai contacté ma banque pour voir si ils avaient des infos plus prècises ou des recommandations par rapport à ça. Ils m'ont dit que pour le moment, il n'y avait pas d'inquiétude particulière à avoir pour les prêts aux particuliers, mais qu'ils surveillaient la situation de près. Ça me rassure un peu, même si je vais continuer à garder un œil sur l'actualité économique.
CielLointain52, c'est une bonne initiative d'avoir pris contact avec ta banque. Leur réponse est prudente, comme on pouvait s'y attendre, mais au moins ça te donne un premier niveau d'information. Pour compléter, il faut bien comprendre la dynamique actuelle de l'immobilier commercial. On parle de 929 milliards d'euros de dette, mais derrière ce chiffre, il y a des réalités très diverses. L'article mentionne un recul de 54% des investissements dans ce secteur en Europe en 2023. Ce n'est pas rien. Et en France, il y a une surabondance de l'offre, ce qui tire les prix vers le bas et augmente le taux de vacance (8,5% en décembre, et 9,5% attendu). C'est un cercle vicieux. Le Grand Paris Express, censé dynamiser certaines zones, semble pour l'instant décevoir de ce point de vue. Les entreprises sont de plus en plus regardantes sur la durabilité des bâtiments, ce qui rend obsolètes certains actifs plus anciens. Le commerce, quant à lui, tente un retour, mais la logistique semble avoir passé son âge d'or. Le logement, comme toujours, reste un casse-tête, avec des retards de production qui ne facilitent pas les choses. Tout ça pour dire que le risque n'est pas uniforme. Certains types d'actifs sont plus exposés que d'autres. Les banques, en principe, ont fait des simulations de crise pour anticiper ce genre de scénario. Mais on sait aussi que les modèles ont leurs limites. Il faut donc rester vigilant, sans céder à la panique. Diversifier ses placements, éviter de mettre tous ses œufs dans le même panier, ça reste la règle d'or, surtout dans un contexte incertain comme celui-ci.
RetroX80, merci pour cette analyse détaillée, c'est top d'avoir une vision aussi claire des différentes facettes du problème. Effectivement, la diversification, c'est la clé. Je me demandais, est-ce que cette situation pourrait aussi impacter les SCPI ? J'en ai quelques-unes et je me dis que si l'immobilier commercial souffre, ça pourrait avoir des répercussions sur les rendements, non ?
Harmonie13, pour les SCPI, tout dépend de leur composition. Tu sais quel type de biens composent principalement les SCPI que tu possèdes ? Bureaux, commerces, logistique... ? Et dans quelles zones géographiques sont-ils situés ? Ce serait intéressant de voir si elles sont particulièrement exposées aux problématiques que RetroX80 a soulevées.
Svensson, merci pour cette question pertinente. En fait, mes SCPI sont diversifiées, mais avec une prédominance de bureaux en région parisienne et quelques commerces en centre-ville de grandes agglomérations. C'est justement ce qui m'inquiète un peu, vu ce que RetroX80 disait sur la surabondance de l'offre et la baisse des prix dans ces secteurs...
CielLointain52, vu la composition de tes SCPI, je pense qu'il serait pertinent de regarder de près les rapports trimestriels ou semestriels. Ils doivent mentionner le taux d'occupation des biens, l'évolution des loyers, et les perspectives du marché. Si tu vois une baisse significative du taux d'occupation ou des difficultés à relouer les locaux, ça pourrait être un signal d'alerte. Après, faut pas paniquer à la moindre fluctuation, mais c'est un bon moyen de suivre l'évolution de la situation.
Harmonie13, pour compléter ce que dit Traoré (qui a raison), regarde aussi la stratégie de la société de gestion de tes SCPI. Ont-ils un plan pour s'adapter à la conjoncture ? Est-ce qu'ils cherchent à diversifier leur portefeuille vers d'autres types d'actifs, plus résilients ? Ou à se développer dans des zones géographiques moins touchées par la crise ? Ces infos peuvent souvent se trouver dans leurs communications ou sur leur site web. C'est important de voir s'ils sont proactifs et s'ils ont une vision à long terme, plutôt que de simplement subir les événements.
Si je résume, on est partis d'une interrogation sur l'impact de la dette immobilière commerciale sur nos finances perso, puis on a creusé le sujet en évoquant la situation du marché immobilier, surtout le commercial, et enfin on a parlé SCPI et comment surveiller leur évolution en fonction de leur composition et de la stratégie de gestion. C'est un bon tour d'horizon!
Manon67, excellente synthèse. C'est vrai qu'on a bien balayé le sujet. Pour aller plus loin, et parce que les chiffres, c'est toujours parlant, il faut se rendre compte de l'ampleur du repli du marché. Ce fameux recul de 54% des investissements en Europe en 2023, ça ne veut pas dire que les prix ont baissé de 54% (heureusement !), mais ça illustre un manque d'intérêt massif des investisseurs. Ils sont devenus vachement plus frileux, et ça, ça a des conséquences. Un volume de transactions qui s'effondre, c'est moins de liquidité, donc plus de difficultés à vendre rapidement si besoin. Et forcément, ça pèse sur les prix, à terme. En France, la surabondance de l'offre, comme on l'a dit, est un vrai problème. Et le taux de vacance qui grimpe (8,5% en décembre, et les 9,5% attendus, c'est juste une projection, mais qui montre la tendance), c'est autant de loyers qui ne rentrent pas, et donc une rentabilité en berne pour les propriétaires. Forcément, si on combine ça avec la hausse des taux d'intêret, certains propriétaires peuvent se retrouver en difficulté pour rembourser leurs emprunts. D'où l'inquiétude sur la dette immobilière. Après, il faut voir si les banques ont bien provisionné les risques, mais bon, on n'est jamais trop prudents. C'est pour ça que CielLointain52 a bien fait de contacter sa banque. Mieux vaut prévenir que guérir, comme on dit.
Manon67, c'est vrai que la confiance des ménages, c'est un autre sujet... 😅 Mais tu as raison, tout est lié! Si les gens ont peur pour leur emploi ou leur pouvoir d'achat, ils hésitent à investir dans l'immo, même indirectement via des SCPI. Du coup, ça peut accentuer la pression sur les prix et les rendements. C'est un peu le serpent qui se mord la queue, non? 🐍
CielLointain52 :
Je me demandais si cette nouvelle, avec la dette immobilière commerciale qui explose, pouvait avoir un impact sur les particuliers comme nous. Est-ce que ça risque de se répercuter sur les taux d'intérêt des prêts immobiliers classiques ou même sur la stabilité des banques ? Je ne suis pas une experte, mais ça m'a l'air d'être une somme énorme et je me demande si on doit s'attendre à des turbulences économiques à cause de ça.
le 09 Mai 2025